Devant Oracle, Cloudscape, MySQL, SQL Server… il y a … FileMaker Advanced Server 8

 

Dans un contexte hyper concurrentiel, où se livre une bataille fratricide entre les éditeurs de moteurs et systèmes de gestion de bases de données, l’un d’entre eux, méconnu, a fait l’objet, sur plusieurs semaines, de tests très approfondis au sein d’un environnement de structure moyenne (20 postes clients), un serveur (un PC Dual Xeon 3.2 GHz avec 2 Go de RAM sous Windows Server 2003 puis un Mac OS X Server 10.4 sur un PowerMac G4 doté de 2 Go de RAM également) et des données issues d’une base comportant dix tables, liées entre elles par des relations complexes n à p, comportant plusieurs millions d’enregistrements (4,5 plus précisément)

Le verdict

D’abord, comparons le saut important en performances réalisé entre les versions FileMaker Advanced Server 7 et FileMaker Advanced Server 8
Sur plateforme Mac, les fonctions :

  • Rechercher voient leur performances augmentées de plus de 80% !
  • Ajouter / Créer un enregistrement : + 40%
  • Supprimer un enregistrement : +40%
  • Modifier un enregistrement : +20 %

 

Il s’agit de valeurs arrondies à la dizaine inférieure mais qui prennent en compte, sur notre base de test, tous les impacts directs et indirects des fonctions citées sur les tables liées.Sur plateforme Windows Server 2003 R2,
les fonctions :

 

  • Rechercher voient leur performances augmentées
    de plus de 60% !
  • Ajouter / Créer un enregistrement : presque 90%
  • Supprimer un enregistrement : + 80%
  • Modifier un enregistrement : sans modifications
    apparentes.

Là aussi, il s’agit de valeurs arrondies à la dizaine inférieure mais qui prennent en compte, sur notre base de test, tous les impacts directs et indirects des fonctions citées sur les tables liées.
En comparaison d’avec les « majors » citées en introduction, là, les résultats sont étonnants :- Si FileMaker Advanced Server 8 fait jeu égal avec SQL Server 2005, en revanche, il devance, largement, sur des requêtes SQL simples et/ou complexes, tous les autres produits, d’Oracle à MySQL en passant par le freeware d’IBM, Cloudscape. Faute de temps, nous n’avons pu inclure dans ce test les résultats et performances de bases de données telles que PostgreSQL, Informix (et pour cause !) ou encore Caché d’InterSystems et pas davantage DB2 d’IBM compte tenu de la variété des versions et des contraintes liées à son installation dans l’environnement volontairement choisi.

Parallèlement, les liaisons natives, ODBC et JDBC, désormais bien rodées, permettent réellement à ce produit simple d’utilisation, facile à administrer, d’attaquer à peu près toutes les sources de données, jusqu’aux plus « exotiques » pour autant que l’on ait pris la précaution de se procurer le connecteur idoine. Il est clair que les requêtes natives sont plus rapides que celles passant pas ODBC ; en revanche, les liaisons via Java n’impactent que très peu les performances.- Enfin, la programmabilité de Filemaker 8, sur les postes clients, rend plus rapides, plus accessibles, tous développements de solutions sans avoir à passer par un codage abscons pour les béotiens qui en Visual .Net pour les uns ou en Code Warrior pour les autres. Menus personnalisés, gestion fine de la sécurité et des droits, sauvegardes automatiques, gestion multitable allant jusqu’à l’« infini » (4 téraoctets faut quand même y arriver !), affichage par onglets, localisation aisée, …

 

bref, tout milite pour que les décideurs au sein des directions informatiques revoient leur stratégie. Car, sans tout « mettre à la casse », une clusterisation intelligente de leur système d’information leur permettrait de réaliser de substantielles économies en temps comme en argent, avec, en outre, à la clé, une meilleure satisfaction des utilisateurs dans un univers où la sécurité serait sinon maintenue, voire renforcée. Last but not least, le président de FileMaker France, rencontré il y a un an pour un briefing / debriefing sur le produit, sa technologie, la prospective en général, a au moins retenu un conseil donné par la rédaction commune de MitiNews et de la Revue des Collectivités Locales du groupe Topix : FileMaker Server 8 peut ENFIN fonctionner sous Windows XP SP2 sans que les structures modestes aient à installer de serveur Windows ni acquérir les compétences qui vont avec, en interne comme en externe.Enfin, FileMaker Advanced Server 8 présente en outre l’avantage d’une publication aisée et instantanée des bases de données sur le Web, grâce à son moteur de publication intégré, le tout au format devenu, de facto, un standard : le XST avec une grammaire XML qui lui reste cependant propre sauf à fournir des fichiers DTD dignes de ce nom. En clair, si FileMaker Advanced Server 8 remporte le succès escompté, ce que nous lui souhaitons, vous ne verrez bientôt plus sur votre barre d’adresse de votre navigateur :